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Proposer des associations végétales attractives en magasin



Glycine et rosier grimpant

 

Et si la clé d’un rayon plantes grimpantes réussi résidait dans la compréhension de leur architecture ?

Dans un contexte où les habitudes de consommation changent et la compétence végétale se réduit, l’accompagnement du jardinier sur le point de vente devient indispensable afin de le fidéliser. Pour les professionnels du retail, chefs de rayon jardin ou acheteurs spécialisés, maîtriser l'art de l’association végétale devient un levier commercial puissant. Encore faut-il savoir sur quoi s’appuyer pour créer des ensembles cohérents, séduisants et durables.

 

C’est là que la notion d’architecture des plantes grimpantes entre en jeu : un outil à la fois technique et visuel, indispensable pour concevoir des associations attractives qui valorisent les végétaux et inspirent les clients.

 

Souvent perçues uniquement à travers le prisme de leur floraison ou de leur couleur, les plantes grimpantes gagnent pourtant à être étudiées dans la profondeur de leur structure végétative. C’est justement ce que nos travaux menés avec l’INRAE d’Angers ont permis de modéliser. En observant leur développement sur le long terme, mais aussi leur capacité d’adaptation aux aléas climatiques ou aux conditions de culture, nous avons identifié trois grandes architectures végétatives, chacune ayant ses implications techniques et esthétiques.

 

 

 

Comprendre l’architecture des plantes grimpantes

Croquis architecture plante en triangle Croquis architecture plante en parasol Croquis architecture plante conique
Architecture triangulaire : 
  • végétation dense dès la base.
  • plantes vigoureuses qui occupent rapidement l’espace vertical tout en garnissant le pied.
  • volume immédiat, idéal pour masquer un support disgracieux ou créer un effet de masse. 
  • excellent choix de plante “pivot” dans une scène végétale.

Architecture parasol : 

  • concentration de feuillage et floraison en hauteur, laissant le pied nu.
  • candidates parfaites pour des associations en étagement, avec des vivaces, arbustes buissonnants ou d’autres grimpantes au port complémentaire.
  • forme très valorisante en tunnel, pergola ou arche.

Architecture conique : 

  • montée progressive de la végétation
  • densité homogène du bas vers le haut.
  • s’installent bien sur treillis ou clôture, offrant un habillage doux et constant.
  • apprécié pour les scènes d’ambiance ou les associations chromatiques.

Valoriser les associations par architecture : un enjeu de lisibilité pour le client

La scénographie végétale ne répond pas uniquement à une logique esthétique ; elle doit aussi guider l’acheteur dans ses choix. En identifiant les architectures des grimpantes et en les associant intelligemment, on facilite la projection du client dans son propre jardin ou balcon. Pour les chefs de rayon ou les responsables merchandising, cela se traduit par une réorganisation physique du rayon : plus de simple alignement par couleur ou époque de floraison, mais une classification par usage et complémentarité. Le chromo JAVOY est spécifiquement conçu pour cela. Grace au croquis taille adulte, il permet au consommateur de se projeter dans l’effet final de la plante au jardin.

 

 

Plantes Rue des Murlins Orléans

L’association “tout en un” : autour des grimpantes triangulaires

Les architectures triangulaires sont parfaites pour structurer une scène végétale dense. On peut imaginer une association avec :

  • une clématite cirrhosa ou un jasmin étoilé au port triangulaire,

  • complétée de vivaces couvre-sol comme le geranium macrorrhizum ou des heuchères pour renforcer la base.

L’avantage ? Le client perçoit d’emblée la promesse d’un jardin généreux, sans zones dénudées, avec un intérêt visuel renouvelé toute l’année. Ce type de mise en scène convient parfaitement aux supports verticaux comme les murs pleins ou les panneaux de séparation.

 

L’association “en strates” : exploiter le parasol sans complexité

Plante “à habillage haut”, la grimpante de type parasol devient spectaculaire lorsqu’elle est recontextualisée. Un exemple classique : la wisteria sinensis, qui fleurit en cascade mais reste souvent dénudée à la base.

 

Pour la compléter, on peut proposer :

  • des vivaces à longue floraison comme les salvia nemorosa ou les nepeta faassenii, le gauras

  • voire une grimpante secondaire pour compléter sa floraison courte mais intense comme la clématite montana ou un rosier grimpant.

Dans une présentation commerciale, cela permet de créer des modules de plantation “clé en main” que le client peut facilement reproduire chez lui, et qui valorisent plusieurs produits du rayon simultanément.

Glycine et clématite

 

 

Hydrangea Petiolaris Allée Jean Giroudoux Angers

L’association “fusionnelle” : jouer sur l’équilibre des coniques

Les plantes grimpantes à port conique sont souvent perçues comme faciles, régulières, stables. Cela en fait des candidates idéales pour les scènes harmonieuses, aux transitions douces. On peut les marier par affinité de teintes ou de textures.

 

Par exemple :

  • un holboellia, élégant et persistant, ou un hortensia grimpant

  • avec une clématite à grandes fleurs, jouant sur le contraste des floraisons,

  • soutenus par une structure végétale secondaire comme une lavande officinale pour souligner la ligne au sol.

Ce type d’association se prête bien à une communication axée sur les ambiances méditerranéennes ou contemporaines, très en vogue dans les jardineries.

 

 

 

Des conseils techniques pour la vente : entretien, supports, tailles

Outre la mise en scène, le conseil technique reste un critère d’achat déterminant. Il est donc utile de former le personnel de vente à quelques notions essentielles :

  • Les grimpantes triangulaires exigent souvent un palissage dense pour éviter le tressage anarchique des tiges. Il est pertinent de suggérer des treillages métalliques solides ou des filets de câbles.

  • Les grimpantes à port parasol nécessitent souvent une taille au cours de l’année afin d’assurer un équilibre entre la densité de la végétation et la solidité du support.

  • Les grimpantes coniques, quant à elles, nécessitent des tailles d’entretien plus légères, voire un simple nettoyage des bois morts. Leur facilité d’entretien en fait un argument de vente puissant auprès d’une clientèle urbaine ou moins expérimentée.

L’ajout de PLV (publicité sur lieu de vente) explicatives sur les architectures végétatives, les périodes de taille et les conseils de support, pourrait être pertinent afin d’augmenter le taux de transformation du rayon.

 

 

 

 

Penser l’association comme un acte d’accompagnement client

Comprendre l’architecture des plantes grimpantes, ce n’est pas seulement affiner sa connaissance produit, c’est changer de paradigme dans la manière de penser le rayon jardin. C’est passer d’un empilement de références à une véritable composition végétale intelligente, qui raconte une histoire et accompagne le client dans la réalisation de son projet.

 

C’est aussi donner aux équipes de vente des outils pédagogiques pour faire la différence sur le terrain : cela devient une preuve de compétence, un gage de confiance. Les clients attendent des réponses concrètes à leurs problématiques de jardin : comment cacher une clôture, habiller une arche, fleurir un mur sans entretien... En structurant votre offre de plantes grimpantes par typologie d’architecture végétale et en y adossant des suggestions d’associations cohérentes, vous facilitez l’acte d’achat tout en augmentant le panier moyen.

 

Et sur ce sujet, nous pouvons vous accompagner pour monter en compétences. Nous proposons régulièrement des webinaires professionnels sur des thématiques pertinentes pour vous aider à mettre en valeur la gamme des plantes grimpantes et gagner en expertise.

 

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

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